Albert Rösti explique pourquoi il quitte la présidence de l'UDC

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Albert Rösti estime ne pas avoir menti lorsqu'il affirmait qu'il resterait président de l'UDC, avant les élections

Albert Rösti veut consacrer plus de temps à la politique «concrète». Le président de l’UDC, qui avait succédé à Toni Brunner en 2016, a annoncé fin décembre qu’il ne se présenterait pas pour un nouveau mandat, après que son parti a perdu 3,8% d’électeurs en octobre.

L’Oberlandais, conseiller national le mieux élu du pays l’automne dernier, faisait sa rentrée ce lundi matin à Berne où il débattait de la Loi sur le CO2 au sein de la commission de l’environnement.

En août, il avait affirmé à Jérôme Favre qu’il demeurerait président quel que soit le résultat des élections. Notre correspondant a voulu savoir si Albert Rösti lui avait menti.

Sera-ce Thomas Matter, Marcel Dettling ou Monika Rüegger qui relancera l’UDC ? Le parti se cherche donc un nouveau président, ou une nouvelle présidente, pour succéder à Albert Rösti, démissionnaire après des élections qui ont vu la formation perdre 3,8% de voix. Marcel Dettling semblait être le favori, mais la Sonntagszeitung expliquait dimanche que la direction a approché Monika Rüegger.

L’Obwaldienne, nouvelle venue à Berne, confirme mais ne dit rien de plus. Ce poste bénévole, bien que les frais soient remboursés, ne semble pas attirer beaucoup de candidats. Celui qui l’occupe sait néanmoins quel profil son successeur devrait avoir. Albert Rösti.

L’UDC élira son nouveau président, ou sa nouvelle présidente, le 28 mars prochain.

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