Les mandats sont brefs, à la présidence du 3e parti politique du pays, le PLR. Tous comme ses prédécesseurs, l’Argovien Thierry Burkart s’en va après 4 ans. Avant lui, la Schwytzoise Petra Gössi n’avait tenu que 5 ans.
Contrairement à ce qu’il a déclaré mardi 3 juin 2025, Thierry Burkart ne laisse pas un PLR en grande forme. Le parti subit, élection après élection, une lente mais constante érosion.
Le PLR est-il à la dérive ? L’analyse de notre correspondant parlementaire Serge Jubin.
Quarante-huit heures après l’annonce de la démission du président du PLR Thierry Burkart, les instances du 3e parti du pays ont constitué une commission de sélection. Elle est chargée de recueillir et examiner les candidatures. Les prétendants ont jusqu’au 20 août pour se faire connaître et les délégués du PLR désigneront le nouveau président le 18 octobre.
La commission est présidée par le Zurichois Beat Walti, elle comprend des élus fédéraux, cantonaux et communaux. Elle compte 4 Romands, le Fribourgeois Jacques Bourgeois, la Vaudoise Christelle Luisier, le Genevois Pierre Nicollier et l’ancien secrétaire du groupe PLR au parlement Charles Jean-Richard.
Quels critères remplir pour être un bon candidat à la présidence du PLR ? Beat Walti.
Plusieurs noms alémaniques circulent pour reprendre la présidence du PLR, en particulier celui du Lucernois Damian Müller. /sj