Les goulets d’étranglement du réseau autoroutier suisse doivent être élargis. Après le Conseil national, une nette majorité du Conseil des Etats de 34 contre 4 a validé mercredi 20 septembre un crédit de 13 milliards de francs. L’essentiel va à l’entretien des routes nationales, mais près de 5 milliards permettront d’accroître la capacité de 6 tronçons, dont deux autour de Berne et un en Suisse romande. Le secteur Nyon-Le Vengeron à Genève sera aménagé pour 911 millions.
Alors que le trafic routier est un des principaux responsables des émissions de CO2 et du réchauffement climatique, est-ce responsable d’investir dans les autoroutes ? La vice-présidente de la commission des transports du Conseil national, la centriste valaisanne Marianne Maret.
Les 4 oppositions à l’élargissement des autoroutes émanent de 4 sénateurs romands, les Genevois Lisa Mazzone et Carlo Sommaruga, ainsi que les Vertes Adèle Thorens et Céline Vara.
Ecoutez la conseillère aux Etats verte genevoise Lisa Mazzone.
Quatre sénateurs romands se sont opposés au crédit pour l’élargissement de 6 secteurs autoroutiers en Suisse : les vertes Adèle Thorens et Céline Vara, et les Genevois Lisa Mazzone et Carlo Sommaruga. Un secteur d’autoroute genevois figure pourtant dans le paquet, entre Nyon et le Vengeron, un chantier à 900 millions.
Comment expliquer que des élus genevois refusent un projet payé par la Confédération à Genève ? Lisa Mazzone.
En filigrane du débat, l’opposition rail-route. Ce qui exaspère Marianne Maret.
C’est vraisemblablement au final les citoyens suisses qui trancheront la question de l’élargissement des autoroutes : l’Association Transport et Environnement va lancer le référendum.
