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Du mouvement aux présidences des commissions du parlement fédéral

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Le conseiller national socialiste vaudois Samuel Bendahan, ici en compagnie de la coprésidente de Parti socialiste Mattea Meyer (Keystone)

La session du parlement fédéral de décembre est celle des élections. Deux UDC romands accéderont à deux perchoirs-clés : Guy Parmelin deviendra président de la Confédération et Pierre-André Page président de l’Assemblée fédérale.

La session sera aussi marquée par le renouvellement des présidences des commissions du parlement. Cela se déroule en coulisse.

Aujourd’hui, 8 commissions sont présidées par des parlementaires romands. Ils ne seront plus que 5 à partir de 2026 et pour deux ans. Le détail avec notre correspondant parlementaire Serge Jubin.

On dit volontiers que la crème des commissions parlementaires, c’est celle de l’économie et des redevances, avec son acronyme alémanique WAK. Après l’UDC Thomas Aeschi, elle sera présidée ces deux prochaines années par un économiste de haut vol, le socialiste vaudois Samuel Bendahan. Il entend y imprimer sa patte.

Au-delà du prestige de la fonction, Samuel Bendahan souhaite utiliser sa position pour influencer les débats dans sa commission.

Huit parlementaires fédéraux romands doivent donc céder la place de président de commission qu’ils occupaient depuis 2 ans, et en particulier la Centriste valaisanne Marianne Maret. Elle a piloté la commission des transports et des télécommunications du Conseil des Etats depuis fin 2023.

Elle a dû être la voix de la commission. Brimée, Marianne Maret ?