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Le Parlement refuse les garanties financières pour le sauvetage de Credit Suisse

La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter s'exprime devant le Conseil national lors de la session extraordinaire sur Credit Suisse. (KEYSTONE, ALESSANDRO DELLA VALLE)

Une session extraordinaire du Parlement fédéral pour rien. Mercredi, après un jour et demi de longs débats, une majorité du Conseil national a enterré le soutien au crédit de 109 milliards de francs, libéré le 19 mars par le Conseil fédéral pour sauver Credit suisse.

Il n’y a pas d’impact financier, le sauvetage de Credit suisse et son absorption par UBS ne sont pas remis en question. Les 109 milliards restent à disposition. Mais la décision d’une majorité de circonstance composée de l’UDC, du PS et des Verts engendre une crise institutionnelle.

L’analyse, à Berne, de notre correspondant parlementaire Serge Jubin:

Le Parti socialiste détenait la clé du débat. Pourquoi s’est-il entêté à rejeter les crédits ? Le conseiller national PS du canton de Vaud, Samuel Bendahan:

La droite et le centre sont déçus par le refus du Conseil national de garantir le crédit. Les libéraux-radicaux se disaient prêts à faire des concessions pour trouver une majorité. La réaction du chef du groupe PLR, le Neuchâtelois Damien Cottier: