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Lorsque le Conseil des Etats accorde des crédits pour le rail et la route en Suisse romande

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Les conseillers aux Etats Charles Juillard et Pascal Broulis, partisans du rail et de la route en Suisse romande (Keystone)

Ce fut une très bonne matinée, ce 19 décembre, au Conseil des Etats pour le développement du rail en Suisse. Avec des scores très larges, parfois unanimes, les sénateurs ont voté un crédit de 1,3 milliard pour construire un tunnel de 9 kilomètres entre Morges et Perroy en direction de Genève, 600 millions pour terminer le double tunnel du Loetschberg, ou encore 100 millions pour réduire les désagréments sur la ligne du pied du Jura vers Genève à l’horaire 2025.

Le principe d’une solution redondante, une nouvelle 3e voie entre Lausanne et Genève, a aussi été validé.

Les cantons et les parlementaires romands avaient bien préparé le terrain. Le Centriste jurassien Charles Juillard, membre de la commission des transports du Conseil des Etats.

A quoi vont servir les 100 millions pour la ligne du Pied du Jura ? Charles Juillard.

Nouveau au Conseil des Etats, le libéral-radical vaudois Pascal Broulis se félicite du vote pour le rail entre Lausanne et Genève.

Le Conseil national doit encore ratifier les 2,8 milliards de crédits supplémentaires prévus pour l’infrastructure ferroviaire en Suisse d’ici à 2035, qui s’ajoutent aux 13 milliards déjà débloqués.

A1 à 6 pistes

Il devrait y avoir 6 pistes sur l’autoroute A1 qui traverse la Suisse du nord-est au sud-ouest. Après le Conseil national, le Conseil des Etats a voté, par 31 voix contre 12 – la droite contre la gauche -, l’élargissement des tronçons Genève-Lausanne et Berne-Zurich.

Ce n’est qu’une motion. Il s’agit d’élaborer désormais les projets sur le terrain et voter les crédits. Mais le parlement entend donner un signal clair, d’ailleurs soutenu par le ministre des transports Albert Rösti.

Plusieurs études montrent que les capacités autoroutières élargies appellent davantage de voitures et ne favorisent pas la fluidité. Est-ce alors utile d’élargir l’A1 ? Le conseiller aux Etats PLR vaudois Pascal Broulis.

Vouloir 6 pistes entre Lausanne et Genève est une chose, pouvoir le réaliser, dans un espace restreint, en est une autre. Comment élargir l’autoroute au bord du Léman ?