Dès le 1er janvier 2026, les médecins seront rémunérés selon un nouveau tarif, Tardoc, qui remplace l’obsolète Tarmed. Le Conseil fédéral l’a validé ce mercredi 30 avril.
C’est un pas en avant dans la transparence des coûts de la santé. L’exercice doit respecter une neutralité des coûts dynamique. Pas plus de 3 à 4% de hausse.
En parallèle, après les avoir fait établir par les partenaires tarifaires de la santé, le Conseil fédéral introduit des forfaits dans les soins ambulatoires.
Les explications de la ministre de la santé Elisabeth Baume-Schneider.
Le nouveau tarif Tardoc a été âprement négocié par les partenaires de la santé, sous l’égide d’une structure pilotée par le ministre bernois de la santé Pierre Alain Schnegg, qui sait la difficulté de changer de système.
Adapté aux évolutions de la médecine, le tarif Tardoc, auquel sont associés des forfaits dans les soins ambulatoires, doit être financièrement neutre. S’il y a des augmentations de rémunération pour certaines prestations des médecins de famille, il y a des diminutions pour les spécialistes. Elisabeth Baume-Schneider.
Tardoc endiguera-t-il la hausse des primes maladies ? La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider a moyennement rassuré les payeurs de primes.
Le tarif Tardoc et les forfaits en ambulatoire représentent un quart des coûts de la santé remboursés par la LAMal, soit 13 milliards de francs par an./sj