L'industrie alimentaire se fixe de nouveaux objectifs de réduction du sucre

(KEYSTONE/Martial Trezzini)

Vingt et une entreprises s’engagent à diminuer encore la quantité de sucre dans leurs produits: la Déclaration de Milan a été reconduite jeudi à Berne. Ce pacte entre la Confédération et l’industrie a été conclu il y a dix ans. Le nombre d’entreprises partenaires a depuis augmenté et le sucre a baissé dans de nombreux produits.

Les signataires se sont fixés de nouveaux objectifs pour 2028 : réduire la quantité de sucre ajouté de 10% dans les boissons rafraîchissantes, les céréales et les boissons lactées. Et de 5% dans les yogourts.

La Suisse a préféré miser sur les mesures volontaires plutôt que sur l’introduction d’une taxe sur le sucre. Et cela fonctionne plutôt bien, estime la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider :

La Confédération aurait voulu étendre ce concept au sel, mais l’industrie a refusé. Seul Aldi est motivé à faire le premier pas, pour lancer le mouvement, indique son directeur. Jérôme Meyer explique pourquoi les autres entreprises sont réticentes à limiter la quantité de sel :

Depuis dix ans, la réduction des sucres dans les céréales a presque atteint 40 %. La Confédération observe aussi une baisse de 13 % environ dans les yogourts, de 10 % dans les sérés et d’un peu plus de 14 % dans les boissons lactées. En ce qui concerne les boissons rafraîchissantes, la teneur en sucres a diminué de plus de 13 %. /mv