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Vingt ans de libre circulation avec l'Union européenne, le bilan très positif du SECO

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Le Seco et les partenaires sociaux sont favorables à la libre circulation des personnes. De gauche à droite : Daniel Lampart de l'Union syndicale suisse, Boris Zürcher du Seco, Hélène Budliger-Artieda, secrétaire d'Etat au Seco et Roland Müller de l'Union patronale suisse (Keystone)

Le secrétariat d’Etat à l’économie de la Confédération, le SECO, ainsi que les partenaires sociaux, ont tiré mardi 4 juillet à Berne un bilan très favorable de 20 ans de libre circulation des travailleurs avec l’Union européenne.

Cette mesure entrée en vigueur en 2003 a généré une augmentation de plus de 900’000 résidents en Suisse, ce qui a permis à la population suisse d’avoir une croissance plus importante que dans les pays voisins. Atout non négligeable, ces jeunes travailleurs européens ralentissent le vieillissement de la population.

Mais surtout, la libre circulation des personnes a contribué au développement de la prospérité de la Suisse. C’est un atout pour lutter contre la pénurie de main d’œuvre. La secrétaire d’Etat et patronne du SECO Hélène Budliger-Artieda.

Mais il y a des effets moins favorables et contestés d’une augmentation de 18% de la population vivant en Suisse en 20 ans. Le SECO passe sous silence les problèmes de logement, de transport, scolaires, sanitaires ou d’infrastructure. La secrétaire d’Etat Hélène Budliger-Artieda l’admet.