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Un professeur de l'EPFZ fait le tri dans la foison de projets de mobilité en Suisse

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Le professeur Ulrich Weidmann de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (Keystone)

La Confédération n’a pas assez d’argent pour réaliser les quelque 500 projets de mobilité ferroviaire et routière qui sont sur la table. Il faudrait 113 milliards et les fonds n’en ont que 30.

Albert Roesti a demandé à l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich de prioriser les projets, en tenant compte des enveloppes financières.

Le résultat était présenté ce jeudi 9 octobre à Berne.

Les explications de notre correspondant Serge Jubin.

Le ministre des transports Albert Roesti va s’appuyer sur le rapport Weidmann pour proposer à l’été 2026, dans un paquet commun, les projets routiers et ferroviaires à réaliser d’ici à 2045. C’est le parlement qui en décidera en 2027. Albert Roesti.

La 3e voie ferroviaire entre Genève et Lausanne et la ligne directe Neuchâtel – La Chaux-de-Fonds devraient être réalisées d’ici à 2045. L’expertise du professeur Weidmann les classe pourtant en priorité 2, mais elles passent en priorité 1 si la Confédération affecte davantage de moyens pour le rail.

Le Conseil des Etats demande d’augmenter de 14 à 24 milliards les moyens pour le rail ces 20 prochaines années et le Conseil fédéral entre en matière. Albert Roesti.

Un dossier préparé par Serge Jubin.