La limitation de la pollution plastique mondiale se joue à Genève: des représentants de près de 180 pays ont afflué mardi au Palais des Nations. Ils vont tenter de se mettre d’accord sur un traité international visant à réduire la production et la consommation de plastique.
Des négociations difficiles : il s’agit de la sixième et ultime réunion pour rédiger un texte commun. La Suisse fait partie de la coalition des pays ambitieux, mais elle est prête à faire des compromis. Felix Wertli, Ambassadeur de l’environnement pour la Confédération :
De leur côté, les ONG gardent l’espoir de voir aboutir un traité ambitieux. Mais elles craignent que le texte final soit édulcoré et peu efficace, à cause de la pression de certains pays. Joëlle Hérin, experte consommation et économie circulaire chez Greenpeace Suisse :
Une partie du secteur privé veut aussi parvenir à un accord. Une coalition d’entreprises (Business Coalition) qui réunit 250 organisations, dont Nestlé, est convaincue de l’utilité d’un traité global pour l’économie.
Avec des règles harmonisées et un financement, il serait possible de développer des alternatives durables aux emballages plastiques utilisés aujourd’hui. Les précisions d’Emma Samson, chargée de communication au sein de l’entreprise hollandaise Searious Business, qui conseille les multinationales sur leur usage du plastique :
Ce dernier cycle de négociations pour un traité mondial sur la pollution plastique doit durer dix jours. /mv