L'IA dans la police: un potentiel énorme à cadrer et maîtriser

Le panel d'experts invité le 4 novembre 2025 à Berne au Forum de sécurité intérieure. De gauche à droite: Olivier Ribaux, professeur à l'UNIL, Matteo Cocchi, Commandant de la police cantonale du Tessin, Emmanuel Fivaz, président de la Fédération suisse des fonctionnaires de police, Martina Arioli, avocate, Holger Münch, président de l'Office fédéral allemand de police criminelle, et Stefan Aegerter, directeur de l'Institut suisse de police. © Anja Wurm

Jusqu’où la police peut-elle aller avec l’intelligence artificielle ? C’est la question posée par la Fédération suisse des fonctionnaires de police, qui organisait mardi à Berne son Forum de la sécurité intérieure.

La fédération avait invité plusieurs experts pour parler des risques et opportunités de l’IA. Parmi eux, Olivier Ribaux, professeur à l’École des sciences criminelles de l’Université de Lausanne. À l’heure où la moitié de la criminalité se déroule dans le monde numérique, l’ajustement du travail de police dans un cadre réglementé est un véritable défi, souligne Olivier Ribaux :

Les intelligences artificielles ont tendance à reproduire certains biais et discriminations. Comment éviter que cela n’affecte le travail policier? La réponse d’Olivier Ribaux :

Pour Olivier Ribaux, le potentiel de l’IA dans le travail policier est énorme, par exemple pour rédiger des rapports ou analyser des données. Mais cette technologie doit être maîtrisée et réglementée. /mv