Le bénévolat est encore très populaire en Suisse: 66% de la population effectue un travail non rémunéré, qu’il soit informel auprès de proches ou formel dans un club ou une association. C’est ce que révèle l’Observatoire 2025 du bénévolat publié ce lundi. Une enquête menée tous les cinq ans sur mandat de la Société suisse d’utilité publique.
Malgré des changements sociétaux et une individualisation grandissante, l’engagement bénévole est resté étonnamment stable ces vingt dernières années. Même si la pandémie de Covid-19 est venu bousculer les habitudes. Les précisions du sociologue Adrian Fischer, collaborateur au bureau d’études sociales Lamprecht et Stamm, et l’un des auteurs de l’enquête :
Avec les États scandinaves, la Suisse est dans le peloton de tête des pays européens. Les explications d’Adrian Fischer :
51% des personnes interrogées effectuent un travail non rémunéré informel auprès de proches, 41% s’engagent formellement dans un club ou une association. Le bénévolat permet de renforcer la cohésion sociale, souligne Adrian Fischer :
Le plus grand défi du bénévolat en Suisse est d’assurer la relève, surtout dans les clubs et associations. /mv
