Le loup échappe à de nouvelles mesures immédiates pour réguler sa population. Le Conseil national a enterré mardi par 98 voix contre 93 et 3 abstentions une motion qui voulait étendre les tirs. Le texte demandait des quotas différenciés selon les régions et la possibilité de délimiter des zones «zéro loup».
La majorité des députés souhaite d’abord que le Conseil fédéral évalue les mesures récemment entrées en vigueur. Et qu’il examine ensuite, si besoin, de nouvelles solutions. Les Verts soutiennent cette évaluation, mais ils sont convaincus que la régulation du loup telle qu’autorisée aujourd’hui est inutile. Il faut miser sur la protection des troupeaux, estime Christophe Clivaz, conseiller national vert :
Pour l’Union démocratique du centre en revanche, il faut agir tout de suite pour freiner l’expansion du loup et protéger les troupeaux. Surtout que la protection du loup a été rétrogradée en décembre dans la Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe. Et les tirs sont les seules actions efficaces, constate Nicolas Kolly, conseiller national UDC :
Un postulat a été déposé pour demander au Conseil fédéral de tirer un premier bilan des mesures de régulation récemment mises en œuvre. Il doit encore passer devant les deux Chambres. /mv