Le nouveau Parlement pourrait être plus transparent sur son financement

(KEYSTONE/Ti-Press/Alessandro Crinari)

Ces élections fédérales ont été marquées par de nouvelles obligations pour les candidats et les partis: ils devaient déclarer leur budget de campagne s’il dépassait 50’000 francs et indiquer le nom de leurs donateurs au-delà de 15’000 francs.

L’association Lobbywatch a aussi demandé aux candidats sortants d’indiquer les revenus de leurs mandats dans des conseils d’administration ou des comités. 56% ont répondu, alors qu’ils étaient à peine 33% il y a quatre ans. Est-ce que le nouveau Parlement s’annonce plus transparent que l’ancien? La réponse de Thomas Angeli, co-président de Lobbywatch:

Les candidats au Conseil national, les élus au Conseil des États et les partis devront encore transmettre leur décompte final de campagne au Contrôle fédéral des finances d’ici la fin de l’année.

Ces données sont publiques, mais elles sont compliquées à interpréter. L’association Lobbywatch s’est alliée à d’autres organisations pour créer son propre site internet, moneyinpolitics.ch et rendre ces informations plus accessibles. Les données sont triées, corrigées et conservées sur le long terme. Ces informations sont précieuses, mais le processus pourrait être amélioré, estime Thomas Angeli:

Dès l’année prochaine, les partis politiques représentés au Parlement devront également déclarer leurs recettes et leurs principaux donateurs. De même que les acteurs qui font campagne lors de votations fédérales.